Ola amigos !
Nous avons quitté la capitale la plus haute du monde pour rejoindre le lac navigable le plus haut du monde, j'ai nommé le lac Titicaca (3800m) !
Pour commencer, un peu d'histoire ! Le nom étrange viendrait du nom aymara, la langue indienne locale, qui signifie "rocher de puma" : on trouve ce gros caillou sacré sur Isla del Sol. D'ailleurs, certains disent que le lac a la forme d'un puma qui mange un lapin (nous on cherche toujours...). L'île du soleil est le berceau de la civilisation inca !
Copacabana
Donc, depuis La Paz, nous prenons un bus qui traversera un canal du lac en barque... gloups, heureusement qu'on avait notre propre barque pour passagers !
| A l'arrivée, on tombe sur un marché où on peut acheter une sorte de flageolets blancs, toutes sortes de fruits et légumes, dont le maïs à gros grain qui n'a pas beaucoup de goût et qui a la peau dure (oui, on a testé pour vous).
Marché + touristes = attrape-touristes : partout où on va, on croise des lamas bien habillés prêts à être photographiés pour quelques pièces... Il paraît qu'au Pérou, c'est pire ! Ca promet... |
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Après encore une petite heure de route, on arrive à Copacabana !!... Mais ce n'est pas de la celèbre plage brésilienne dont on parle ; on est juste arrivé à l'embarcadère pour Isla del Sol !
Les bateaux sont rustiques et lents, on se dit parfois qu'on irait plus vite en nageant ; suffit de voir comment le bateau est conduit pour s'en convaincre... | |
L’île du soleil
| Une fois arrivés, initiation à l'escalier des Incas avec des marches jamais de la même hauteur et très hautes (étrange pour un peuple pas très grand... :-p). Bref, on est content d'avoir laissé nos gros backpacks à Copacabana ! Après une montée de 15min, on arrive dans une petite auberge familiale (2,5€ la nuit / personne) qui propose la meilleure vue sur le lac et une excellente cuisine à base de truites fraîches (10€ à trois) : un de nos coups de coeur culinaires du séjour altiplanique ! |
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L'arrivée à Isla del Sol nous réserve un accueil digne d'un autre siècle : cultures en terrasses, aucun engin motorisé en vue ! Ce sont les ânes qui transportent les grosses marchandises ; les femmes s'occupent du reste dans leur baluchon (en plus du bébé qui est caché dedans !). Bref, c'est donc dans une ambiance calme et sereine qu'on savoure l'île. | |
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| Comme on est sur l'île du soleil, à 17h30, il est temps de se rendre encore plus haut pour le coucher du soleil ; les couleurs du ciel deviennent magiques !
La nuit, on profite de l'atmosphère ultra claire pour observer les étoiles : Croix du sud, Centaure, Scorpion sont au rendez-vous ! |
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Le tour de l'île
Le lendemain matin, on accueille le soleil levant depuis notre terrasse : celui-ci vient éclairer avec douceur son île et chatouiller les sommets enneigés environnants.
Puis on part à la découverte de l'île ; on prend un bateau qui nous emmène au nord, au village de Cha'llapampa. De là, on part à pied en direction des ruines de Chincana, LE temple de l'île du soleil qui contient la roche sacrée. | |
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| Le site est très impressionnant avec tout un réseau de galeries et portes en pierre ; un vrai labyrinthe ! Plus loin, une table sacrée qui servait à faire des sacrifices, puis on repart vers le sud en empruntant le chemin qui traverse l'île ; bizarrement, il suit les crêtes des collines et nous ferait presque penser à une grande muraille... |
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Au village, la fête de La Paz, célébrée dans toute la région, bat son plein : un petit orchestre d'hommes joue pendant que les femmes ont revêtues leurs plus belles robes !
C'est donc aussi jour de repos pour les lamas... ce qui permet à nos chers touristes de prendre quelques clichés bien typiques ! | |
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Voici donc la fin de notre périple bolivien, demain, c'est le Pérou !
Bisous
¡Ay! Ça y est, je vais pleurer. Avec votre post je revis l'expérience dans une autre île soeur jumelle (mais au nom bien plus beau, et toc : Amantani) à la même époque hivernale... 8 ans avant - ??!!!¡ Aïe !
RépondreSupprimerLe même chemin de pierres, le même micro-climat idyllique et une nuit étoilée sans électricité toute pareille. Instants sublimes. Enfin, quand même... heureusement qu'on n'y habite pas !