Previously dans "Bouts du monde"...
Pirogues, pagodes et moines, Emilie et Vincent se la coulent douce en Birmanie. Mais maintenant, place à l'Indonésie et là fini de rire ! Il va y avoir du sport !! :)
Lever de soleil
Après un passage éclair à Kuala Lumpur, nous arrivons donc à Yogjakarta (dit "Djodja") sur l'île de Java. Dès la descente de l'avion, un vent à 40° nous accueille.. En 5 secondes chrono, on est en nage, et on se dit que ça va être chaud : ) A peine montés dans le taxi, première grosse averse tropicale : cette fois ça y est, on est dans la mousson !
Dès le premier matin, on commence fort : réveil à 3h30 pour le lever de soleil sur le temple de Borobudur. Après une petite grimpette, vue magnifique sur la plaine et le temple qui émerge des brumes matinales, sous les premiers rayons du soleil.
Le Borobudur
Au dernier étage, le pèlerin atteint le nirvana. Cercles concentriques de petites stupas contenant chacune une statue de Bouddha. Malheureusement, le temps se couvre.
Là haut sur le volcan
Certainement parce qu'on a la tête à l'envers depuis le passage dans l'hémisphère sud, on a décidé de faire un truc un peu fou : l'ascension du volcan Merapi (2900m) de nuit !!
Départ à 22h de l'hôtel, début de la grimpette à 1h du mat', et c'est parti pour 4h de montée et 1100m de dénivellé, à la lampe dynamo ! Pour pimenter l'ascension, la première moitié du chemin est une piste de boue glissante et de plus en plus pentue qui se finit en escaladant des racines. La seconde moitié est une piste de cailloux qui commence par des pierres qui roulent et se termine en escalade de rochers.
A 5h, la récompense de nos efforts : le lever de soleil.
Une fois le jour levé, un paysage incroyable apparait. Des volcans nous entourent aux quatre points cardinaux : Lawu à l'est, Merbabu au nord, Sundoro à l'ouest et le sommet du Merapi au sud. On croise aussi un allemand en train de jouer "Father and son", le mec a monté sa gratte au sommet, un grand taré !
Mais ce n'est pas fini, car il reste l'ascension du sommet ! Encore 300m à monter sur une pente de sable noir à 45° où on avance d'un mètre et recule de 2, youpiii ! Après avoir un peu transpiré au milieu des fumeroles, on atteint le cratère... un grand moment.
Et on redescend... à pince bien sûr. On se fait doubler par des locaux déguisés en hommes buissons, qui doivent bien se moquer de nous avec leurs tongues et leurs chargements de 50 kg ! Une fois en bas, pfiou, on a bien mérité une petite glace ! :)
Prochainement dans "bouts du monde"... Le suspense reste entier ; )
Bises à tous !