9 août 2012

Galapagos

¡ Adios Peru, hola Ecuador !
Après trois semaines au pays des incas, nouveau tampon sur le passeport. On commence par une escale d'un jour à Guayaquil, la capitale économique, où on est accueilli dans les restos par des mecs avec des gilets pare-balles... c'est très rassurant -_- A part ça, il y a des maisons colorées, des églises et une promenade sympa en bord de mer dans le centre-ville. On y croise Simon Bolivar et San Martin qui se félicitent d'avoir libéré le pays.

Un peu plus loin, on découvre le Parque Seminario, dit le parc des iguanes, une bonne introduction pour les Galapagos. Il paraît que ce sont les ancêtres de ceux qu'on trouve dans les îles au large du pays. Crinière en pétard et queue rayée, on retient et on verra bien la différence avec les insulaires !



Puerto Ayora
Un vol plus tard, nous voilà aux Galapagos, un archipel composé d'une centaine d'îles et îlots mais dont uniquement cinq sont habitées. On atterrit sur l'île de Baltra puis après un bus, un bateau, puis un autre bus qui traverse toute l'île de Santa Cruz, on arrive à Puerto Ayora, la capitale touristique. C'est un petit village, avec quand même des boutiques et restos chics en bord de mer. Coté visiteurs, beaucoup de retraités américains avec d'énormes appareils photos, ou de jeunes routards... Petit plus, notre hôtel a comme un air de Gaudi... non ?
L'intérêt des Galapagos, ce sont les paysages volcaniques, mais surtout la faune et la flore ! Comme les îles n'ont été habitées qu'au début du XXe siècle (avant, c'était un repère de pirates et de baleiniers), les plantes et les animaux se sont installés et ont évolué de telle sorte que beaucoup sont devenus des espèces endémiques, c'est-à-dire uniques au monde ! L'arrivée tardive des hommes et le fait qu'ils soient protégés grâce au parc national ont rendu les animaux peu craintifs, on peut donc les approcher et observer de très près ! Un certain Charles Darwin est passé par ici en 1835 et a élaboré une célèbre théorie en observant des pinçons...

Une petite anecdote : les Galapagos, c'est sûrement le seul endroit où en se baladant dans la rue, on peut croiser... des otaries (!)... qui se disputent les prises des pêcheurs avec les pélicans ! On commence la visite par le centre Darwin, où on trouve des iguanes terrestres (endémiques) : ici, ils sont tout jaunes ! Il y a aussi une nursery de tortues (endémique), avec des représentantes de toutes les îles. Et ça roupille dur !!



Tortuga Bay
Le lendemain, activité amusante, retirer de l'argent !! On peut le dire, c'est une grosse galère (la 3e quand même sur le continent sud-américain) car les machines ne marchent pas ou sont vidées en quelques heures ! Alors conseil, retirer beaucoup de $$$ américains avant d'arriver, surtout si vous prévoyez de faire une croisière de dernière minute, à payer souvent en cash... Et oui, l'Equateur est passé au billet vert il y a quelques années. L'après midi, on va se détendre à la baie de la tortue, et faire du safari, activité permanente sur l'archipel... Côté volatiles, pinçons de Darwin (endémique), pélicans et frégates sont au rendez-vous, il suffit de regarder un peu autour de soi.

Sur la péninsule de Tortuga Bay, on tombe... sur une bonne centaine d'iguanes marins (endémiques aussi) qui font la sieste, et crachent de l'eau salée par le nez toutes les 5 min ; ça nous rappellerait presque la Chine : p Ceux-là, ils sont tout gris avec des pattes plus élancées, pour nager of course !

Les iguanes marins sont soit très sociables, soit très solitaires. Dans les deux cas, ils restent un plaisir pour photographes amateurs !

Un peu plus loin, on croise l'idole d'Emilie : le fou à pattes bleues (endém... oui vous avez compris), ou blue-footed boobie ! On dirait qu'il louche, pas farouche, il se laisse approcher doucement. De près, ses pieds flashent en bleu turquoise ! Bref, Emilie l'a adopté !



Si j'avais un marteau...
Il n'y a pas que sur terre qu'on fait des rencontres, il y a aussi plein de monde sous l'eau. Aux Gordon Rocks, le spot de plongée le plus connu de l'archipel, on croise... toute la famille requins marteaux ! Dès la mise à l'eau, une trentaine de requins nous attendent, mais ils sont plutôt timides. Ils arrivent en nombre, passent près de nous puis disparaissent dans le grand bleu...

Autre rencontre incontournable : les lions de mers qui nous font une petite démonstration de freedive avec force figures et loopings... c'est pas avec nos bouteilles qu'on ferait ça. Attention où on pose les palmes... des poissons pierres et des raies marbrées dorment au fond.

Les grands classiques de la plongée sont aussi au rendez vous... Requins de récifs (pointes blanches, pointes noires et requins des Galapagos), et tortues marines (environ 17 au mètre cube) qui se font récurer la carapace par des poissons voraces.

Autre site, Seymour Norte, avec son grand banc de sable. On y croise des tiger eels (gauche) et pleiiiins de garden eels (droite), sorte de gros vers des sables.

Dernière plongée, à Daphné, un endroit spécial raies : marbrés, léopards, armées, et surtout mantas qui passent et repassent autour de nous. Ici, même les animaux marins ne sont pas farouches !

Après trois jours à Santa Cruz, on décide de visiter les autres îles... à suivre !
Bisous endémiques !

2 commentaires:

  1. Wow! C'est vraiment incroyable les photos! Surtout ceux des poissons!!

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  2. Je dirais même plus : les photos qu'ils sont trop beaux, oh ! Et les poissons aussi elles sont belles !

    Merci pour cette petite revue qui confirme que si Paris ou Rome sont des villes-musées, l'Equateur est un pays-zoo-aquarium. Les paquets d'iguanes, vous les avez drogués ? Surtout le grand en bermuda ! Remarquez, je m'en ferais bien un sac... avec les tout jaunes : magnifiques !

    Tous drogués, itou les otaries. Vachement musclées ces bêtes-là ! Et les papattes... eurêka, j'ai compris pourquoi j'ai le même au-dessus de mon bureau. J'aime bien aussi les pélicans et les grosses frégates. Vous m'avez appris un mot, je pensais que c'était juste un bateau. Ah, ça ne pousse pas en Europe ? C'est pour ça.

    Bref : l'hôtel de Gaudí et les gros vers des sable m'ont donné le mal de mer, mais à part ça j'ai bien aimé ce post !

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