18 août 2012

Le retour


Bonjour chers amis !
Comme vous le savez sans doute, nous sommes de retour à Paris depuis mi-août, après un périple de sept mois sur trois continents ! Le trajet du retour ne restera pas notre meilleur souvenir. Depuis les Galapagos, on prend un vol pour Guayaquil, où on passe une nuit. Puis vol le lendemain pour Lima, et nouvelle escale de 8h. Enfin, le gros trajet pour Madrid, de nuit, et encore 2h d'escale avant le dernier vol pour Paris, où on arrive bien fatigués, sans blague -_-

Beaucoup plus drôle, le jeu des sept différences entre le départ et le retour.

Pour Emilie ça va, elle n'a pas trop changé, à part le bronzage et la coupe polynésienne !

Pour Vincent, en plus du changement de look entre l’ingénieur et le routard, ça nous rappelle qu'il y a eu beaucoup de victimes dans la garde robe !
- Le pull est porté disparu au Pérou, oublié dans un taxi.
- Le pantalon a rendu l'âme à Yangoon, et son successeur a aussi quelques courants d'air !
- Les chaussures n'ont pas passé le red center australien.
- Les seules rescapées sont les chaussettes, et dans quel état

Heureusement il reste les sacs à dos, l'organe vital du routard.

Nous reviendrons plus tard sur le bilan, les enseignements et les perspectives ouvertes par ce voyage ; )
Mais on peut déjà parler de quelques détails amusants qui nous ont le plus choqués en revenant !
 - Non mais vous êtes sûrs, on peut boire l'eau du robinet ici ? Vraiment ?
 - Mais où est donc la corbeille pour jeter le papier toilette... Mais où ?? Je fais quoi de mon papier moi ?
 - C'est un concept révolutionnaire d'avoir plus de 5 vêtements ! On peut en mettre pleins de différents, et on est pas obligé de garder les mêmes sous vêtements trois jours de suite !
 - Bon on fait quoi aujourd’hui hein, on fait quoi ? Ah, on va au supermarché ! T'as pris l'appareil photo ? La crème solaire ? L'anti moustique ?

A part ça, on apprécie d'autant plus le confort retrouvé, dormir dans le même lit douillet plusieurs jours de suite, prendre une vraie douche chaude tous les jours, manger des légumes verts... On en profite pour faire une cure de bons petit plats français et japonais. On commence notre réintégration administrative (ouaiiis, les impôts !! Le percepteur, il est jamais en tour du monde lui !). Et bien sûr, on revoit des amis, avec une spéciale dédicace à nos meilleurs lecteurs-posteurs, Léa, Luis et les mystérieuses A+E ; )

Et comme il fait très beau depuis notre retour, ça serait dommage de ne pas en profiter pour aller faire un peu de tourisme à Paris, la plus belle ville de monde ; )

Nous sommes parmi vous. Si vous ne venez pas, nous viendrons à vous !
A bientôt... mouahaha !

15 août 2012

La croisière s'amuse


Hola amigos !
C'est bientôt la fin de notre séjour aux Galapagos... Et on termine par une petite croisière de trois jours, c'est le moyen le plus pratique et économique de voir quelques sites reculés de l'archipel ! Rien que pour vous, la carte de nos aventures : en bleu, les spots de plongée, en jaune, les sites visités à la journée, et en rouge, la croisière (mais OU est le trésor ??)

Après une réservation très en avance 48h plus tôt, on embarque de Santa Cruz sur le Guantanamera, un bateau de classe touriste supérieur (niveau 3 sur 5), avec un équipage sympa, un bon chef cuistot, cabines avec WC privés et douche à l'eau chaude (dans le standard européen, on appelle ça tiède. Pour nous, c'est le luxe : p)



Floreana
Premier jour, on arrive sur l'île Floreana, et on jette l'ancre dans la Post Office Bay, un repère utilisé depuis les siècles par les pirates et pêcheurs de passage comme poste participative. Les marins déposaient des lettres dans le tonneau, d'autres qui passaient par là  prenaient celles qu'ils pouvaient livrer en main propre au destinataire. Aujourd'hui, la tradition continue avec les touristes du monde entier. Ça marche pas mal, car toutes les cartes postales qu'on a vues étaient là depuis moins d'un mois. On continue la visite avec une descente dans un tunnel de lave, une expédition éclairée uniquement à la lampe dynamo et au téléphone portable ! Que d'aventures : )


Un peu plus loin, à Punta Cormorant, il ne fait pas bon se baigner car la plage est bourrée de raies armées et de crabes rouges ! Ouch !

Puis on va faire trempette à Devil's Crown, un cône volcanique au large de Floreana. C'est un bon spot de snorkelling, on est accueilli par une armée de raies léopards !

On croise aussi un banc de poissons rouges qui contraste parfaitement avec le bleu de l'océan, et un petit poulpe timide, qui ose à peine changer de couleur devant nous.

Pendant ce temps, sur terre, les fous aux pattes bleus regardent les touristes d'un air dubitatif. Emilie ne peut pas s'empêcher de faire la paparazzi même sous l'eau en mode crocodile !



Santa Cruz Norte
Le lendemain, on rejoint Santa Cruz par le nord. On débarque à Cerro Dragon les pieds dans l'eau (c'est ce qu'on appel dans le jargon un "wet landing").

Nous voilà à nouveau dans le territoire des otaries et des iguanes marins. Celui-là est un peu rouge, il paraît que c'est la caractéristique des iguanes sudistes !

On retrouve à nouveau nos amis les tortues terrestres. Bon, comme vous en avez sûrement marre des tortues, voici quelques photos un peu différentes. On reconnaît l'âge d'une tortue à ses lignes de carapace : plus la tortue vieillit, plus les lignes s'effacent car la carapace se renouvelle et "pousse" les lignes vers l'extérieur. Celle-là a moins de 30 ans paraît-il.

Un peu plus loin, un étang et devinez quoi ? Des flamands roses qui sont plus oranges que roses ! Le guide prête à Emilie son objectif photo de 400mm et elle s'en donne à coeur joie !

En montant au Cerro Dragon, on trouve facilement les principaux habitants de la montagne : les iguanes terrestres. Faut dire qu'ils laissent des traces très reconnaissables sur le sable ! Ils se fichent à nouveau complètement des touristes, surtout quand ils sont en train de déjeuner !

De retour au bateau, on voit qu'une frégate mâle profite d'une petite course gratos sur le toit. Pendant ce temps, ses compatriotes font les beaux en gonflant leurs poches rouges ! La femelle, à poche blanche, en face de lui, a l'air plutôt emballée.

Le soir, depuis le bateau, on a peur pour les petites créatures marines qui nagent sans souci au milieu des gros poissons et requins... Les bébés serpent et tortue se tiendront compagnie ce soir.



Et voilà, c'est déjà de retour à Baltra. C'est fini pour les Galapagos, et aussi pour l’Amérique du Sud et pour le voyage. Dans 3 jours, nous sommes de retour à la maison... Si vous aimez ce blog, ne soyez pas trop tristes, on a encore quelques articles en préparation ; )
Bises

12 août 2012

Carapaces et moustaches


Bonjour chers lecteurs !
Nous sommes toujours aux Galapagos, à explorer les richesses de l'archipel. Après une petite pause "paysage" devant un des cratères jumeaux de l’île de Santa Cruz (ci-dessus), on repart de plus belle observer la faune locale. Vous l'aurez compris, encore une article animalier, poil au pied !



Tortues géniales

Comme on l'a découvert, les îles Galapagos sont à 97% (très précisément) un parc national à l'accès très réglementé, avec seulement 200 sites environ ouverts au public. Pour voir les tortues géantes de Santa Cruz à l'état sauvage, le plus simple est d'aller sur un terrain privé appartenant à une ferme, à la limite du parc national. Une vingtaine de ces mastodontes de plus de 100 kilos se baladent trèèès lentement en tondant la pelouse, ça laisse le temps de prendre des photos, poil au dos !

A l'entrée, il y a des carapaces vides qui permettent de voir l'envers du décor. Attraction unique, il y a même un véritable simulateur de tortue, uniquement pour les plus minces, poil aux pinces !



L'île aux otaries

Le lendemain,  nous partons pour une journée sur l’île de San Cristobal, à l'est de Santa Cruz. Le premier site visité est un refuge à otaries, et elles font bien savoir qu'elles sont chez elles en dormant tranquillement en plein milieu de la plage. Ça donne envie de les imiter, poil au nez !

Mieux que la plage, un petit tour dans l'eau, avec son masque et son appareil amphibie, permet de nager avec les otaries et les tortues marines. Les animaux ne sont pas plus timides dans la mer que sur la terre, si on ne nage pas comme un cachalot, on peut s'approcher à quelques centimètres des bestioles, poil aux guiboles !

Les jeunes otaries sont même très joueuses, au début c'est nous qui les suivons, et après quelques minutes ce sont elles qui viennent tourner autour de nous et mordiller nos palmes. La plus téméraire d'entre elles nous a même suivi sur la plage en se dandinant hors de l'eau, une course poursuite épique !



San Cristobal
Après la baignade, c'est l'heure du déjeuner au village de Puerto Baquerizo. C'est là qu'on réalise définitivement que les otaries sont les principaux habitants de l’île, et les humains ne sont que des paparazzis de passage, qui ne méritent pas trop d'attention, poil au front !

L'après midi, on continue la baignade autour de San Cristobal, et on découvre encore des choses insolites sur nos amies les otaries. Déjà, pas gênées, elles pratiquent le french kiss en public. En plus, sous l'eau, elles adorent nager la tête en bas en faisant des bulles à l'envers, poil aux molaires !

On tombe aussi sur des iguanes marins dans leur élément, en train de grignoter des algues à deux mètres sous la surface, et des crabes des sables aux yeux télescopiques.

On termine cette journée par un tour en bateau à Kickers Rock, une aiguille rocheuse spectaculaire. En s'approchant du rocher, on peut voir la "neige des Galapagos", qui recouvre beaucoup de rochers. C'est un petit cadeau des oiseaux marins, comme ce fou masqué qui prend un air innocent, poil aux dents !



Voilà pour San Cristobal. Pour finir par une anecdote, il faut savoir que malgré tous ces animaux merveilleux, l'organisation de l'excursion a été catastrophique. Nous sommes partis avec un accompagnateur assez antipathique, qui ne disait pas un mot, jusqu'à ce qu'il se fasse tout simplement arrêter par cinq rangers du parc national, vu que ce n'était pas un guide certifié. Après cette scène surréaliste, nous avons récupéré un vrai guide, mais rebelote avec le bateau qui se fait inspecter et immobiliser par la police. Bref, encore du temps perdu, changement de bateau pour l'après midi, puis re-changement le soir pour le retour. Cerise sur le gâteau, après être rentré à Puerto Ayora avec une bonne heure de retard, notre groupe se dirige comme un seul homme vers l'agence de voyage pour râler un bon coup, mais malgré cette class-action digne d'un syndicat des transports parisiens, pas moyen de se faire rembourser le moindre dollar... bref si vous le pouvez :

EVITEZ L'AGENCE "JOYBE TOURS" A PUERTO AYORA, GALAPAGOS, LEURS GUIDES NE SONT PAS CERTIFIES  !
AVOID THE TRAVEL AGENCY "JOYBE TOURS" IN PUERTO AYORA, GALAPAGOS, THEIR GUIDES ARE FAKE !
EVITAR LA AGENCIA "JOYBE TOURS" EN PUERTO AYORA,  GALAPAGOS, SUS GUÍAS NO SON CERTIFICADOS !

Ça va mieux en le disant ^^
Bises