18 février 2012

Le royaume de Bagan


En descendant l'Irrawady
Mingalaba ! Nous continuons notre voyage en Birmanie par un grand classique, la descente en bateau du fleuve Irrawady de Mandalay à Bagan. Nous repassons sous le pont de Sagaing, que les anglais ont construit, détruit pendant la guerre, et reconstruit après. Le reste du voyage est assez monotone, mais pour se reposer, c'est le pied, hoho !



Pagodes et temples
Nous voilà donc à Bagan, le site archéologique le plus célèbre de Birmanie. Sur quelques kilomètres carrés, des centaines et des centaines de temples, pagodes et stûpas de plus de mille ans s'étalent dans la campagne. Il y en a vraiment pour tous les goûts, et de tous les styles. Certains sont en activité, avec décorations et sculptures, d'autres ne sont plus qu'un tas de pierres. Presque tous abritent des bouddhas, et certains des fresques d'époque... à explorer à la lampe en mode aventurier !



Sous les briques, la campagne
Bagan se parcourt très bien à vélo : on profite du calme de la campagne, les chemins sont plutôt bons et température raisonnable, enfin... le matin jusqu'à 9h. Pour supporter la chaleur, rien de tel qu'une couche de thanaka (écorce de l'arbre écrasée contre une pierre avec un peu d'eau), ou pause à l'ombre au jus d'avocat.
L'occasion d'admirer l'artisanat local, comme le "sand painting".

L'endroit est aussi célèbre pour ses fabriques de laques... On visite celle de la Jasmine Family à Myinkapar, le temps que le fils de la famille nous explique toutes les étapes de fabrication (c'est un pro : petite table montrant toutes les étapes dans un coin de l'atelier). Trois mois et quinze couches entre le bol en bambou et le produit fini, en passant par la taille des motifs par les soeurs et cousines.

Certains monastères un peu isolés (Na Taung) permettent aussi de faire des petites séances de shooting avec l'aide des novices (merci à Minmin pour sa gentillesse, et à Gilles et Marie pour le tuyau !).



Bagan vu d'en haut
Notre activité préférée reste de prendre de la hauteur pour contempler le site. Pour ça, il faut un peu se griller les pieds en montant en haut des pagodes, mais le paysage de temples à perte de vue en vaut la peine ! De préférence au coucher de soleil... Un spectacle que même les moines semblent apprécier !