24 février 2012

Le lac Inlé

Mingalaba à tous !
Aujourd'hui pour vous, nous avons testé... l'avion birman. L'objectif est de relier Bagan au lac Inlé, soit 200km... et encore, avec une escale. L'autre solution étant 12 heures de bus local plutôt remuant, d'après ceux qui ont testé (coucou David ^_^).
Avec l'avion, ça dépote. Un fois passé le portique en bois et l'appel à embarquer sur une pancarte plastique, on est tout juste installés que "bonjour msieur dame, veuillez lire les consignes" et c'est parti. Mais le meilleur c'est l'escale : à peine l'avion posé, les pousse pousse de bagages et de fuel arrivent, les passagers descendent et montent en se croisant, l'allée centrale est encore pleine de passagers debouts que l'avion se met en route. Le temps que le pauvre stewart se batte avec les coffres à bagages récalcitrants, on est en début de piste, et à la seconde suivant son bouclage de ceinture, on quitte le sol !

La vie sur le lac Inlé

Nous voici donc au lac Inle, changement de décor assuré ! Quand les Intha sont arrivés dans la région, ils se sont installés sur l'eau pour ne pas empiéter sur le territoire des autres minorités : toute leur vie s'organise sur le lac. On les reconnaît à leur façon de naviguer, la jambe enroulée autour de la rame, ou de pêcher en batant la rame sur l'eau pour effrayer les poissons qui iront se coincer dans les filets.

Notre auberge est un petit paradis : au bord du canal, patronne sympa et smoothies à volonté ! Nous retrouvons Céline et David, un couple de français collègues tour-du-mondistes, croisés à Inwa puis Bagan. Notre moyen de transport des trois prochains jours est donc la pirogue jaune de MyoMyo notre capitaine. D'ailleurs, on reconnaît les pirogues des touristes de celles des locaux à leur chargement.

En chemin, nous croisons buffles d'eau, ponts et jardins flottants sur lesquels on cultive tous types de légumes dont la tomate locale, petite et verte.

On apprend aussi à conduire une pirogue, en profitant des couchers de soleil sur le lac...



Pagodes sur l'eau
Comme partout au Myanmar, on visite les pagodes des environs : à Sankar, elles ont les pieds dans l'eau, à Tar Kaung, elles sont refaites en rose saumon.

A Phaung Daw Oo, la plus vénérée de la région, on vient coller des feuilles d'or, pendant qu'à Nga Phe Chaung, on apprend aux chats à faire des sauts !

Enfin, à In Dein, on découvre les stupas recouvertes par la nature ou toutes dorées, au son des clochettes.



Jours de marché
A Mawbe, Nam Pan et Taung Toe les jours de marché, il y a foule à l'embarcadère !

Poissons, légumes, bétel (la chique locale) et galettes de riz à gogo ! C'est aussi le moment de se faire une petite coupe au milieu du marché et de saluer les Pao en costumes traditionnels !



Les artisans
Le lac ne serait pas si réputé sans tous ses artisants.

Fabrique de canne à sucre brun avec dégustation (miam), de cigares birmans, de pirogues, de chapeaux en bamboo mais aussi nos métiers d'antan, comme les tisserands, les potiers, les argentiers et les forgerons ! Un vrai cours d'histoire en live !

Merci encore à Céline et David avec qui nous avons partagé 4 jours sur l'eau !
Bises à tous.

2 commentaires:

  1. Heureux que vous ayez survecu a l'avion birman! sinon on n'arait pas pu vous croiser plus tard.
    les pecheurs il faut peut etre leur expliquer comment ramer et pecher non? j'essaierai de taper la seine avec un baton, voir si j'arrive a attraper de poisson!
    bisous de paris.
    A+E

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  2. J'adore prendre le temps de me connecter à votre blog : c'est comme si j'allumais France 5, j'en prends plein les yeux.

    Quelle lumière ! Que de beautés ! Vous n'en avez pas marre de voir tant de merveilles tous les jours ? La photo des buffles est juste géniale.

    J'aime : le saut de chat. Il faut en parler à Geluck, je ne sais pas s'il y a déjà pensé.

    En revanche, je suis un peu déçue, je m'attendais à voir la nouvelle coupe de Vinz made in jour de marché !

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