17 juillet 2012

Isla del sol

Ola amigos !
Nous avons quitté la capitale la plus haute du monde pour rejoindre le lac navigable le plus haut du monde, j'ai nommé le lac Titicaca (3800m) !
Pour commencer, un peu d'histoire ! Le nom étrange viendrait du nom aymara, la langue indienne locale, qui signifie "rocher de puma" : on trouve ce gros caillou sacré sur Isla del Sol. D'ailleurs, certains disent que le lac a la forme d'un puma qui mange un lapin (nous on cherche toujours...). L'île du soleil est le berceau de la civilisation inca !



Copacabana
Donc, depuis La Paz, nous prenons un bus qui traversera un canal du lac en barque... gloups, heureusement qu'on avait notre propre barque pour passagers !
A l'arrivée, on tombe sur un marché où on peut acheter une sorte de flageolets blancs, toutes sortes de fruits et légumes, dont le maïs à gros grain qui n'a pas beaucoup de goût et qui a la peau dure (oui, on a testé pour vous).

Marché + touristes = attrape-touristes : partout où on va, on croise des lamas bien habillés prêts à être photographiés pour quelques pièces... Il paraît qu'au Pérou, c'est pire ! Ca promet...
Après encore une petite heure de route, on arrive à Copacabana !!... Mais ce n'est pas de la celèbre plage brésilienne dont on parle ; on est juste arrivé à l'embarcadère pour Isla del Sol !

Les bateaux sont rustiques et lents, on se dit parfois qu'on irait plus vite en nageant ; suffit de voir comment le bateau est conduit pour s'en convaincre... 



L’île du soleil
Une fois arrivés, initiation à l'escalier des Incas avec des marches jamais de la même hauteur et très hautes (étrange pour un peuple pas très grand... :-p). Bref, on est content d'avoir laissé nos gros backpacks à Copacabana ! Après une montée de 15min, on arrive dans une petite auberge familiale (2,5€ la nuit / personne) qui propose la meilleure vue sur le lac et une excellente cuisine à base de truites fraîches (10€ à trois) : un de nos coups de coeur culinaires du séjour altiplanique !
L'arrivée à Isla del Sol nous réserve un accueil digne d'un autre siècle : cultures en terrasses, aucun engin motorisé en vue ! Ce sont les ânes qui transportent les grosses marchandises ; les femmes s'occupent du reste dans leur baluchon (en plus du bébé qui est caché dedans !). Bref, c'est donc dans une ambiance calme et sereine qu'on savoure l'île.
Comme on est sur l'île du soleil, à 17h30, il est temps de se rendre encore plus haut pour le coucher du soleil ; les couleurs du ciel deviennent magiques !
La nuit, on profite de l'atmosphère ultra claire pour observer les étoiles : Croix du sud, Centaure, Scorpion sont au rendez-vous !



Le tour de l'île
Le lendemain matin, on accueille le soleil levant depuis notre terrasse : celui-ci vient éclairer avec douceur son île et chatouiller les sommets enneigés environnants.

Puis on part à la découverte de l'île ; on prend un bateau qui nous emmène au nord, au village de Cha'llapampa. De là, on part à pied en direction des ruines de Chincana, LE temple de l'île du soleil qui contient la roche sacrée.
Le site est très impressionnant avec tout un réseau de galeries et portes en pierre ; un vrai labyrinthe ! Plus loin, une table sacrée qui servait à faire des sacrifices, puis on repart vers le sud en empruntant le chemin qui traverse l'île ; bizarrement, il suit les crêtes des collines et nous ferait presque penser à une grande muraille...
Au village, la fête de La Paz, célébrée dans toute la région, bat son plein : un petit orchestre d'hommes joue pendant que les femmes ont revêtues leurs plus belles robes !

C'est donc aussi jour de repos pour les lamas... ce qui permet à nos chers touristes de prendre quelques clichés bien typiques !

Voici donc la fin de notre périple bolivien, demain, c'est le Pérou !
Bisous

1 commentaire:

  1. ¡Ay! Ça y est, je vais pleurer. Avec votre post je revis l'expérience dans une autre île soeur jumelle (mais au nom bien plus beau, et toc : Amantani) à la même époque hivernale... 8 ans avant - ??!!!¡ Aïe !

    Le même chemin de pierres, le même micro-climat idyllique et une nuit étoilée sans électricité toute pareille. Instants sublimes. Enfin, quand même... heureusement qu'on n'y habite pas !

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